Fraîchement sorti de la Villa Arson, Arnaud Arini a eu le désir de rejoindre l’Atelier Ni pour y poursuivre ses travaux et ses recherches. Il y réside depuis 2018 où il explore de nouvelles techniques .
Son travail, oscillant entre installation et vidéo, questionne l’espace en sa qualité d’être vivant, voire d’acteur.
Ses projets protéiformes convoquent des matériaux qui vont du métal au tissu, du bois au latex, du carton au néon.
Mes errances dans la ville m’ont permis de m’intéresser très tôt à la poétique des non-espaces, des lieux de passages n’appartenant à personne (parkings, usines abandonnées, centre commerciaux…).
Il me semblait alors que ces lieux, en l’absence d’humain, s’animaient. Grand consommateur vidéo, j’ai choisi de confronter ces questionnements à l' »espace télégénique », l’espace bidimensionnel derrière l’écran.
Je travaille l’installation et la vidéo de manière transversale. J’ai recours aux automates, au field recording video ainsi qu’à la récupération d’objets en milieu urbain pour mettre en scène des espaces immersifs, désertés par l’humain et dont certains éléments deviennent acteurs de la fiction qui s’y installe.